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The Clover Chapel (Jamison Valley #2), de Devney Perry (VO)

The Clover Chapel (Jamison Valley #2), de Devney Perry

Everafter Romance, 30 mai 2017, 384 pages, 15.07€ (ebook : 3€22)

Résumé

She took a dare and fell in love. Truth would have been the smarter choice. After years of living under her father’s thumb, Emmeline is ready to break free. She’s abandoned her life as a New York socialite to follow her dream of becoming a kindergarten teacher in a small, wholesome town. Seeing the man that nearly broke her was absolutely not what she had hoped to find in Prescott, Montana. Nick hasn’t seen his Emmy in nine years, but that doesn’t mean he’s forgotten a thing about the woman he loves. After just one blissful night as man and wife, he gave her up, sacrificing his own happiness to keep her safe—far away from him. But the moment she walks back into his lonely life is the moment he decides never to let her go again. He won’t waste his second chance. All he has to do is win back Emmeline’s heart, keep her safe from the shadows in his past and prove to her that taking a wager on him is a sure bet.

Avis

Voici la première oeuvre que je découvre la plume de Devney Perry. Outre une couverture qui m’a de suite attirée (pour ceux qui me connaissent un tout petit peu, vous savez à quel point le design d’une couverture me tient à cœur), la thématique de cette romance contemporaine où il est question de Las Vegas, de seconde chance et de mâle alpha m’a quelque peu intriguée. J’ai beaucoup apprécié ma lecture et je recommanderai ce bouquin à tous ceux qui recherchent une romance sexy, bien écrite et à la fois légère.


The Clover Chapel est le deuxième roman de la série « Jamison Valley » mais qui chaque tome peut être lu séparément. Eh ! La preuve, j’ai commencé par le deuxième. Tous les personnages de cette série vivent dans la même ville, ce qui permet d’avoir pas mal de crossover sans pour autant spoiler l’intrigue d’un roman ou de l’autre.


L’histoire s’articule donc autour de deux personnages, Nick et Emmy. Neuf ans plus tôt, ils se rencontrent à Las Vegas. Emmy est encore étudiante à Yale et s’octroie avec ses meilleures amies une excursion dans la ville du pêché. Une nuit de folies et de défis aboutit à son mariage avec Nick, un parfait inconnu qui habite à l’autre bout du pays. Ils n’ont pas grand-chose en commun pourtant leur attraction est évidente, leur alchimie indéniable. Alors que les prémices d'une belle histoire d'amour s'installe avec un coup de foudre au menu, voilà qu'auu petit matin, Emmy découvre que son charmant et tout nouveau mari l’a quitté en laissant un mot (j’exagère à peine) qui tient en 5 lettres : Sorry.


Presque une décennie plus tard, nous retrouvons Emmy qui a besoin de renouveau. Elle plaque sa vie à New-York, laisse fiancé et ancien boulot là-bas pour aller s’installer au fin fond du Montana. Le changement est radical mais bénéfique pour elle. Elle a finalement décidé de poursuivre son rêve qui était de devenir institutrice. Mais lorsqu’elle arrive à Prescott, ce n’est pas seulement le changement radical de rythme qui chamboule son monde mais également l’arrivée de Nick. Son ex-époux. Pas si ex que ça étant donné qu’ils n’ont jamais demandé le divorce.


You’ve always had my heart, Emmy. We’re it for each other. I thought about you every day for nine years.

Si la narration à deux voix nous permet de comprendre que Nick a passé les neuf dernières années à regretter d’avoir quitté Emmy, pour autant on ignore complètement les raisons qui l’ont motivé. Il clame que ses raisons sont nobles. Mais à présent que le destin lui présente une seconde chance avec la seule femme qu’il ait jamais aimé, Nick est déterminé à faire tout son possible pour regagner sa confiance et leur offrir le « happy ending » qu’ils méritent tous les deux.


Nick est un personnage attachant dès les premières pages du bouquin. Il bouscule la vie tranquille d’Emmy, la pousse dans ses retranchements. Il la force à relever des défis parfois certes stupides mais au moins pour la première fois de son existence, Emmy se sent vivante.


L’écriture de Devney Perry est légère, elle réussit à vous transporter avec les émotions de chaque scène. Une fois la lecture de ce roman commencée, il m’a été difficile de le reposer.

​​

If you keep looking at my mouth, I’m going to kiss you,” he said.

Malgré la séparation, Nick n’a pas cessé de traiter Emmy avec de l’attention, de l’amour et du respect. Il a été celui à quitter Emmy à Las Vegas, néanmoins on ressent sa culpabilité tout au long du récit. Lorsqu’on découvre la raison qui a motivé son départ, certains jugeront qu’elle a été bonne, d’autres mauvaise, mais selon Nick elle était suffisante pour vouloir protéger Emmy. Mais avec ces neuf dernières années passées à regretter sa décision, il est hors de question pour Nick de ne pas retenter sa chance.

Emmy.”

“Emmeline!”

“Emmy. You’ll always be my Emmy.”

“I’m not your anything, Nick.”

“You’re my wife.”

“A paper certificate does not make me your wife,” I said.

His frame deflated and his eyes filled with regret.

“Forgive me. Give us a chance. We have something here and you know I’m right… Your heart still belongs to me.”

Certes, Nick est pardonnable même si sa façon de procéder a été très maladroite. On ne peut pas, pour autant, ne pas comprendre les réticences d’Emmy. Difficile de faire de nouveau confiance au seul homme qui vous a brisé le cœur.

​​I want a chance,” Nick said.

“A chance for what?” I asked.

“A chance to start again.”

My mouth fell open. Was he serious? “What? Why?”

“You asked me back then if I believed in fate. I didn’t until I met you. And I’ve spent nine years thinking I’d never see your face again. But fate brought you back into my life and I’m not going to mess it up again.”

I struggled to swallow the lump in my throat and speak. “You left me.”

“Please believe I did it for a good reason. And not a day has gone by when I haven’t regretted it.”

Si on ressent bien le mâle alpha chez Nick, un brin audacieux et surprotecteur, il y a quand même chez lui une certaine sensibilité qui est assez rare chez les personnages de ce genre. Malgré sa façon de s’imposer, on déchiffre derrière ses actes beaucoup de tendresse et d’affection envers une femme qui ne veut plus rien avoir à faire avec lui.


I’m sorry. I am so fucking sorry, Emmy,” he whispered, peppering my hands with kisses.

“Why didn’t you tell me any of this?” I asked. “You could have told me back then. We could have worked something out.”

“Because I knew that if I looked into your eyes again, I would never let you go. And you were too good for that life. You needed someone who could give you so much more than I ever could… You’ve always had my heart, Emmy.”

La dévotion de Nick est tout à fait louable. Leur couple, une fois la reticence d’Emmy passée, fonctionne parfaitement. Le dynamisme entre eux est parfaitement dosé. Evidemment, chacun a commis des erreurs – après tout, ils sont humains – mais il est clair qu’ils s’aiment et se respectent énormément. En tout cas, juste assez pour que leur couple fonctionne malgré des débuts atypiques et difficiles.


​​

I thought about you every day for nine years, wondering what you were doing. I had questions I wanted to ask but couldn’t. Those nine years are on me. It was my mistake to walk away from you but I’m not doing it again. And I won’t let you do it either. All I’m asking for is time. I’ll prove to you that you can trust me again.”

Bref, vous l’aurez compris. Ce roman est une romance parfaite à lire cet été – à condition que l’anglais ne vous pose aucun souci (je n’ai trouvé aucune date de traduction pour le moment mais qui sait !).


Outre la romance, une intrigue pleine de suspens se délie au fur et à mesure du récit. Et même si un détail un peu trop capillotracté selon moi a ajouté un manque de réalisme (ou bien une petite maladresse dans la manière dont cela a été amené), cette histoire n’en reste pas moins extrêmement agréable. Si agréable, que je me suis d’ores et déjà procuré le tome 1 « The Coppersmith Farmhouse » et que j’attends impatiemment la sortie du tome 3 « The Lucky Heart ».

​​

I haven’t gotten to travel much, but of all the places I’ve been, it’s my second favorite.”

“What’s your first?”

His arms hugged me tighter. “The Clover Chapel.”




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