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Ne pleure pas de Mary Kubica

  • Elisia Blade
  • 4 mai 2017
  • 4 min de lecture

Ne pleure pas de Mary Kubica HarperCollins, collection HarperCollins Noir, 11 janvier 2017, 352 pages 18€

(ebook : 11€99)

Résumé

Chicago, en ville. Esther Vaughan disparaît du jour au lendemain. Inquiète, Quinn, sa colocataire, prend conscience qu'elle ne sait rien d'Esther : celle-ci a toujours refusé de parler de sa famille, et laisse derrière elle un fouillis qui ne lui ressemble pas - en particulier une lettre qui instille le doute dans l'esprit de Quinn "sainte Esther", comme elle la surnomme, n'est peut-être pas la personne qu'elle croit... Ailleurs, dans un petit port sur la rive du lac Michigan. Alex Gallo voit entrer une inconnue dans le café tranquille où il travaille. Le genre de jeune femme dont la beauté et le charme font qu'elle ne passe pas inaperçue et ne laisse pas indifférent. Alex a dix-huit ans ; il se laisse envoûter en toute innocence...


Avis

Ne pleure pas est le premier roman de Mary Kubica que je lis. La description de ce bouquin m’a tout de suite intriguée. Une colocataire qui disparaît… meurtre, fugue, kidnapping, accident ? Tout un tas de scénarios possibles qui a tout de suite éveillé ma curiosité.


Je ne vous cache pas que lorsque j’ai débuté ma lecture, il m’a fallu plusieurs chapitres avant de me plonger totalement dans l’histoire dû à la lenteur de l’action mais qui est au final tout à fait adaptée au récit.


L’incipit s’ouvre sur un dimanche matin à Chicago avec le point de vue de Quinn Collins. Jeune femme d’une vingtaine d’années, elle vit en colocation dans un petit appartement avec Esther Vaughn. Elle se réveille d’une gueule de bois à cause du réveil de sa colocataire. Agacée, elle finit par se lever tout en se demandant pourquoi diable sa colocataire n’a toujours pas éteint cet objet de malheur. Cependant, lorsqu’elle entre dans la chambre d’Esther, Quinn réalise que sa coloc’ n’est pas là. La fenêtre donnant sur l’escalier de secours est ouverte – alors que c’est en plein hiver à Chicago – mais aucun signe d’Esther.


Au départ, Quinn n’est pas inquiète. Esther a l’habitude d’aller à la messe le dimanche matin et elle juste dû oublier d’éteindre son réveil. Aussi Quinn décide de fouiner dans la chambre de sa colocataire pour tenter de trouver un indice qui lui indiquerait où elle est allée.


Elle tombe alors sur une étrange lettre adressée à un certain « Cher amour ». Elle ne sait pas vraiment ce qu’elle doit en conclure. Et nous non plus. Quinn est plutôt celle à prendre les mauvaises décisions alors qu’Esther est plutôt la Sainte dans ce binôme. Ou l’est-elle vraiment ? D’ailleurs que sait vraiment Quinn au sujet de sa chère colocataire ?


Prévenir la famille d’Esther est son premier réflexe. Oui mais voilà… Quinn ne connaît pas les parents d’Esther ni aucune personne de son entourage à appeler. Où est donc Esther ? Serait-il possible que Quinn ne connaisse pas si bien que cela sa colocataire ?


Roman conté à double voix, nous faisons ensuite connaissance avec Alex. A ce moment précis, nous ne savons pas qui il est et quel est son lien avec l’intrigue. C’est un élément du récit qui apporte plus de confusion encore.

Alex a dix-huit ans. Abandonné très jeune par sa mère, il vit avec un père alcoolique.

Il ne semble pas avoir beaucoup d’amis puisqu’ils semblent tous avoir intégré une université sauf lui. Néanmoins, il se montre très sympathique avec une femme d’une cinquantaine d’année agoraphobe, Ingrid, qui vit en face du café où il travaille. Il l’aide notamment en lui faisant ses courses.


Alex devient légèrement obsédé avec une jeune femme d’une vingtaine d’années qui vient régulièrement dans son café. Pearl, c’est ainsi qu’il la surnomme à cause du bracelet de perles qu’elle porte. Elle s’installe toujours à la fenêtre et passe plusieurs heures à observer la maison d’en face, juste à côté de celle d’Ingrid. Il s’agit en réalité du cabinet de psychologie du Dr Gilles. Que vient-elle faire ici ? Quel est son lien avec Quinn ? Esther ?




Beaucoup de choses se passent dans ce livre et alors que je lisais les deux points de vue, j’avais l’impression de suivre deux histoires différentes. Différentes mais tout aussi intéressantes. Je n’ai cessé de me demander tout au long de ma lecture quand est-ce que l’intrigue de Quinn et d’Alex allait finalement se croiser. Il m’a fallu faire attention au moindre détail pour pouvoir percer le mystère de la disparition d’Esther et le rôle d’Alex dans tout ça.


Il y a énormément de découvertes au fur et à mesure de l’histoire. Des découvertes qui au départ ne font que s’amonceler pour mieux embrouiller votre esprit car aucune d’elle n’a réellement de sens. J’avoue avoir commencé à comprendre de quoi il en retournait dans les 80 dernières pages ce qui est une prouesse. Après tout lorsqu’on lit un thriller, le tout pour un lecteur est d’être tenu en haleine le plus longtemps possible. Et c’est un pari remporté pour Mary Kubica.

Mary Kubica sait comment développer une intrigue captivante et pleine de suspense qui vous plongera dans un univers intriguant jusqu’à la dernière page. Si vous recherchez un nouveau thriller à découvrir, on ne peut que vous le conseiller.


La Théière Littéraire remercie NetGalley, HarperCollins et Mary Kubica pour nous avoir généreusement offert la possibilité de lire ce livre.




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