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Hopeless #2 [Losing Hope] de Colleen Hoover


Hopeless #2 [Losing Hope] de Colleen Hoover

PKJ, collection Territoires, 19 janvier 2017, 416 pages, 17€90 (ebook : 12€99)

Résumé


À six ans, Dean Holder a assisté impuissant à l'enlèvement de sa voisine, la petite Hope. Dix ans plus tard, c'est sa sœur jumelle, Less, qu'il a perdue brusquement. Aujourd'hui, après une année difficile, il s'apprête à abandonner ses études. Mais une rencontre imprévue bouleverse ses plans : au premier regard, Sky le désarme et lui rappelle cruellement Hope. Pour passer plus de temps avec elle et tenter de percer son mystère, Holder décide de réintégrer le lycée...



Avis


Je suis tombée amoureuse de la plume de Colleen Hoover avec Hopeless. Alors quand j’ai su que Losing Hope sortait en version française, je me suis précipitée à la précommande. Quelques déboires avec la poste, une arrivée avec un jour d’avance mais un livreur feignant qui n’a pas voulu bravé le verglas, j’ai enfin pu avoir le plaisir de retrouver ces lignes.


Et tout de suite nous sommes happés dans l’histoire. C’est comme si je me plongeais deux ans en arrière, dans l’histoire de Sky mais par Holder.


Dès les premières lignes, on en sait plus sur ce qui s’est passé avec sa sœur. On en sait plus sur lui, comment il l’a vécu, ce qui s’est réellement passé dans sa tête durant treize mois.


Son regard s’arrête sur le tatouage sur mon bras. Je n’ai jamais voulu m’en cacher jusque-ici, mais bizarrement, le fait qu’elle lise ce mot me fait l’effet d’une intrusion dans ma vie privée. Peut-être parce que hier encore j’étais persuadé qu’elle était une des deux personnes ayant motivé ce tatouage.


On assiste à une rencontre totalement différente de celle que l’on peut avoir dans Hopeless. Et on comprend toute suite ce qui perturbe Holder, ce qu’il voit en elle. On découvre peu à peu son raisonnement et ça nous donne plein d’indice pour la suite. La façon dont ils se cherchent, se troublent, s’attirent comme des aimants…


- Et voilà ma chambre, annonce-t-elle en ouvrant la porte en grand. N’hésite pas à faire un tour, mais vu qu’aucun de nous n’est majeur, ne t’approche pas du lit. Je n’ai pas le droit de tomber enceinte ce week-end.

Je m’arrête dans l’embrasure de la porte en la toisant.

- Seulement ce week-end ? dis-je, rivalisant d’esprit. Tu comptes te faire engrosser la semaine prochaine, du coup ?


Revivre le week-end chez Sky est un des moments que j’ai préférés. Je trouve que le point de vu de Holder nous donne un tout autre aperçu, un version plus sensuel du moment. Les sentiments sont intenses. On redécouvre leur complicité, on assiste à l’harmonie de leurs personnalités, on comprend plus de choses.


Les lèvres posées à la surface des siennes, je caresse sa joue d’une main. Exalté par la sensation de nos bouches qui se frôlent, je recule un peu pour me passer la langue sur les lèvres et que le contact soit encore plus doux.


Et puis quand les choses s’accélèrent et les vérités éclatent. Quand le voile se lève on est pris au jeu une nouvelle fois. D’une manière différente, on est bouleversé par ce sujet si abrupte et intense, à l’image de l’amour qui les unis.


-Tu peux utiliser le verbe vivre, si tu veux. Plus qu’attaché mais pas tout à faire amoureux, tu te sens vivant.

Non seulement elle a tout compris et elle me sourit, mais en plus, elle vient de trouver le mot que j’ai sur le bout des lèvres depuis le jour où mon regard s’est posé sur elle.


Ce livre restera pour moi intemporel et si lire un même livre d’un autre point de vue est parfois rébarbatif, j’ai eu l’impression de redécouvrir l’histoire. Cette version apporte réellement un plus car Holder est un personnage charmant, contradictoire, très masculin et plein de charme. Et pour une fois avoir ses pensées apporte réellement à l’histoire. Et ce plus, je crois que c’est les lettres que Holder écrit à sa sœur. Il exprime tout, ses sentiments, ses craintes… Comme si elle était toujours là. Et c’est terriblement touchant.


En bref, il ne faut pas hésiter. Surtout que ce livre m’a arraché une larme (moi qui ne pleure pas en lisant), sur une seule phrase que j’ai trouvé terrifiante de vérité…


Je pourrais continuer des heures à parler de tout ce qui me manque chez toi, à tel point que, parfois, je recommence à m’apitoyer. Mais au cours de cette année j’ai compris une chose essentielle : pour qu’une personne vous manque, il faut d’abord avoir eu le privilège de l’avoir dans sa vie.


Et bien que dix-sept ans à tes côtés semblent trop peu, c’est quand même dix-sept ans de pris sur tous ceux qui ne t’ont jamais connue. Vous sous cet angle… J’ai drôlement de la veine.




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