top of page

The Goal (Off-Campus #4), d'Elle Kennedy

Titre : The Goal Auteur : Elle Kennedy - Genre : New Adult - Sortie : 12 janvier 2017, Prix : 17 € - Site web : www.ellekennedy.com


Résumé


Il suffit d'une nuit pour que tout change. Sabrina James est en dernière année de lycée. Elle a depuis longtemps planifié son avenir : obtenir son diplôme, entrer à la fac de droit et décrocher un super-job dans un des plus grands cabinets d'avocats du pays. Elle veut aller de l'avant et oublier son passé. Quand elle croise le beau Tucker, elle n'a à lui offrir qu'une nuit, il ne peut pas faire partie de ses projets. Mais tout va se compliquer...

John Tucker, la star du hockey qui ne vit que pour sa passion, va se transformer quand Sabrina lui annonce qu'elle est enceinte. Il compte bien assumer son rôle de futur papa. Mais la jeune fille est têtue et ne veut accepter aucune aide de sa part. Il va falloir toute la ténacité de Tucker pour que, petit à petit, elle lui ouvre son coeur. Saura-t-il convaincre la belle et froide Sabrina que, parfois, mener un projet à deux est plus facile ?


- Avis Elisia -

Ceux d’entre nous qui ont lu et apprécié la série Off Campus attendaient impatiemment The Goal. Après l’annonce cataclysmique de Tucker à la fin de The Score (le tome le plus hilarant de la série donc si vous recherchez une lecture légère et qui vous file la pêche, foncez !), on trépignait toutes d’impatience de connaître le comment du pourquoi.

Avec l’histoire de Tucker et Sabrina, la frustration est enfin terminée.


John Tucker est bien connu dans la colocation de ces joueurs de hockey de Briar pour être un peu le cuistot de la bande. C’est un peu le papa poule, discret mais attentionné et loyal. Il est un peu le mec atypique du groupe. C’est loin d’être le queutard playboy à l’image de Dean, Garrett ou Logan. Mais il se distingue également car il assume totalement le fait que le hockey lui permet uniquement de financer ses études car une chose est sûre : il n’aspire pas à passer pro’. Bien qu’il aime le hockey, il souhaite se lancer dans la vie active en commençant sa propre entreprise.


Sabrina James, elle, est l’élève parfaite. Majeure de promo, concentrée sur sa future carrière d’avocat, elle n’a pas de place pour une quelconque relation amoureuse. Elle travaille dur, jusqu’à l’épuisement voire le burn out. Elle jongle entre ses études et deux boulots à temps partiel. Son antipathie envers Dean (The Score) est des plus virulentes. Elle le considère comme un parvenu qui agite sa carte de hockeyeur et qui couche avec l’assistante de TD pour obtenir de bonnes notes. Venant d’une famille défavorisée, ce genre de passe-droit l’horripile au plus haut point faisant de Dean son Némésis.


Après avoir couché avec lui alors qu’ils avaient tous les deux trop bu, elle s’est jurée de ne plus jamais fricoté avec les hockeyeurs… oui mais voilà, c’était avant de rencontrer Tucker qui lui, cœur d’artichaut et adorable au possible, fait d’elle l’objet de tous ses fantasmes.


J’aime la force de caractère de Sabrina. Elle a un but en vue et elle se donne tous les moyens pour l’atteindre. Ce qui est d’autant plus louable quand on découvre sa famille et son passé. Enfin… sa famille… peut-on réellement décrire cela comme ça ? Elle vit avec son beau-père Ray et sa grand-mère Nana. Tous les deux des personnages étranges. Ray est – appelons un chat un chat – un gros pervers qui n’hésite pas (par exemple) à se tripoter le haricot à la vue de tous au sein du domicile familial. Apparemment, Nana et Sabrina ont besoin de l’argent que Ray rapporte pour pouvoir payer le loyer. Et plus écoeurant encore, Nana et Ray entretiennent même une relation charnelle. Oui, moi aussi j’ai eu un haut-le-cœur en découvrant cette atrocité.


J’ai eu quelques réserves néanmoins concernant cet aspect du personnage de Sabrina. Je ne sais pas si ce n’est pas un peu trop stéréotypé. Par exemple avec le personnage de Ray justement. Certes la grand-mère est un personnage assez nuancé mais le beau-père est dépeint comme un vrai cas social en plus d’être un obsédé sexuel. Un cas désespéré en somme. Mais tout ceci est un peu contrebalancé par le fait que Tucker aussi est issue d’une famille qui ne roule pas sur l’or mais avec des nuances et une dynamique différentes.


The Goal… le but. Ce titre trouve tout son sens avec Sabrina. Son seul but c’est de se sortir du trou où elle a grandi. Elle aime sa grand-mère Nana mais elle veut juste mettre cette vie, disons-le clairement, merdique derrière elle. Elle rêve de devenir avocate pour l’aspect pécuniaire mais surtout pour l’indépendance financière que ce métier pourrait lui offrir. La vision de Sabrina sur le sexe est rafraîchissante quoique parfois un peu sexiste envers ces mâles que sont les sportifs. Bon je ne vais pas les plaindre très longtemps puisque rappelons-le clairement, nous les femmes avons subi et subissons encore ce sexisme. Selon Sabrina, ces athlètes ont été créés pour donner des orgasmes. Point final. Quand elle a envie de coucher avec un mec, elle sort, repère un partenaire et l’affaire réglée. Pas de paroles inutiles, pas de complications, pas de sentiments. Elle n’a tout simplement pas le temps. Tucker est au courant et il n’y a aucun « slut-shaming », amen ! Oui, les femmes ont le droit d’assumer leur sexualité.



Dès que Tucker rencontre Sabrina dans un bar et malgré son passé avec son pote Dean, il n’en a rien à faire. Elle est magnifique, elle lui plaît, il la veut. C’est aussi simple que ça. Mais elle joue aussi sur une corde sensible qu’il n’avait pas conscience d’avoir. Il décèle chez elle une fragilité qu’elle essaye avec hargne de dissimuler. Malgré ses tentatives pour le repousser, Tucker compte bien rester. Parce qu’il est comme ça : respectueux, attachant, patient. Il ne met pas de pression et il est prêt à se plier à toutes les exigences de Sabrina pour rester auprès d’elle. Juste adorable.

Tout va bien dans le meilleur des mondes… jusqu’à ce que… Sabrina tombe enceinte par accident. Une grossesse qu’aucun des deux n’avait prévu et pourtant Tucker, cette force tranquille, est là pour la soutenir quoiqu’elle décide.


J’ai beaucoup aimé cette histoire même si ce n’est pas ma préférée de la série (mais il faut dire qu’il y avait une sacrée compétition) le tiers final de The Goal perd un peu de son piquant.


Bien que je comprenne les réserves de Sabrina à s’engager et à croire tout simplement en l’amour, la manière dont elle résiste contre ses sentiments et cette façon un peu abrupte qu’elle a de finalement faire un tour à 180° est assez déroutante. J’aurais apprécié plus de profondeur dans ce processus, comment et pourquoi finalement elle a décidé de se jeter à l’eau.


Certaines problématiques ont été laisse de côté. Sans pour autant gêner la lecture, il aurait été sympathique de ne pas les oublier. Mais ce sont des détails très mineurs. Vraiment.


J’ai adoré cette série pour son humour, la “bromance” qui prend une part importante (sérieusement les échanges entre les garçons sont juste terribles), les émotions.



Bien que possédant quelques défauts (et ça ce n’est pas un reproche car qui peut se targuer d’écrire à la perfection ?), The Goal a tout de même remporté tous les suffrages avec moi.





bottom of page