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Interview de Angel Arekin, l'auteure de Love Business

Interview de Angel Arekin,

l'auteure de Love Business paru chez Nisha Éditions



L’écriture et toi...

Parle-nous un peu de toi…


Que vous dire ? Je suis une femme tout ce qu’il y a de plus normale, je mange, je dors, je vis, je fantasme, je lis et… j’écris beaucoup. Je suis une femme et une maman épanouies. Je jongle entre les couches d’un côté et les beaux gosses dans mes romans de l’autre, une vraie gymnastique.


Depuis combien de temps écris-tu ? Et d'où te vient cette passion pour l'écriture ?


C’est très certainement idiot de répondre depuis toujours, mais la vérité, c’est que cela fait tellement longtemps que je n’en rappelle plus vraiment. J’ai retrouvé de vieux carnets scolaires sur lesquels je grattais des histoires d’amour de trois ou quatre pages. Peut-être qu’ensuite, cette passion s’est développée à travers tous les romans que j’ai dévorés et qui m’ont donné envie de faire pareil.



As-tu un rituel particulier ou des petits manies pour écrire ?


MUSIQUE ! La musique est une condition sine qua none de l’écriture. Je ne peux pas écrire sans une bonne musique, de préférence, il faut qu’elle corresponde à la scène ou l’ambiance que je souhaite écrire. Si je tombe par hasard sur une musique que je n’ai pas prévue, je suis capable de modifier la scène en fonction de l’ambiance donnée par celle-ci.



Nous savons que tu manies très bien plusieurs genres, le fantastique avec Le Porteur de Mort, l’érotique pur avec Jeu Vespéral et la romance avec Love Business. N’est-ce pas trop difficile de manier ces différents registres ? Y en a-t-il un que tu affectionnes plus ? Ou l’un est-il plus facile à appréhender que les autres ?


Difficile, non, différent, assurément. Univers différent dit approche différente. La structure des scénarios et des codes divergent ; ils sont adaptables ensemble mais avec une certaine limite. Je ne peux pas mettre une suite de scènes érotiques dans un roman fantasy, même Martin, l’auteur de Game of Thrones ne s’y est pas amusé, c’est propre à la série ^^


À dire vrai, je les apprécie tous les trois. En revanche, cela dépendra de mon humeur du moment. Si j’ai envie d’aventure, d’épopée, je me dirigerai sur la fantasy et si j’ai envie d’amour, sur la romance, même l’érotisme. À mes yeux, un bon roman érotique est valorisé par l’histoire d’amour.


La fantasy est un genre plus compliquée que la romance, dans la mesure où il nécessite de créer de A à Z tout un monde, avec des mœurs, une culture, un mode de vie différents. Dans la romance, à moins d’en créer une dans un univers fantasy (ça vient^^) elle suit notre monde à nous, avec les codes qu’on connaît.


Tes œuvres…


Le premier tome de ton nouveau roman, Love Business, vient de paraître chez Nisha Éditions, peux-tu nous en dire plus ? Quelles ont été tes inspirations pour écrire cette histoire ?


En fait, Love Business découle d’une première histoire que j’avais rédigée auparavant, Sans Cœur, basée sur la famille dont parle Love Business. Comme j’affectionne beaucoup ses membres étranges, limite Famille Adams, ça m’a semblé tout naturel de continuer de brosser son histoire.


Love Business raconte l’histoire d’une jeune femme, riche et célibataire, qui doit se rendre au mariage de sa sœur. Subir sa famille pendant deux jours entiers représente une épopée en enfer à ses yeux, qui plus est seule. Sa secrétaire trouve l’idée originale de lui dégoter un escort diablement sexy pour l’accompagner et se faire passer pour son fiancé. Évidemment, c’est là que les ennuis commencent… pour qui ? Je vous laisse le découvrir.


Dans un tout autre registre, nous avons entendu parler de la sortie courant 2017 de Tenshin, le tome 2 du Porteur de Mort, ta série fantastique parue aux éditions Plume Blanche. Peux-tu nous en dire plus sur cette série et l'univers dans laquelle elle se déroule ?


Le Porteur de Mort, c’est un pur sucre fantasy, développé 15 ans plus tôt, grrr le temps passe vite. Il trace l’histoire de Seïs, un jeune vaurien qui se voit enrôler plus ou moins de force dans la confrérie guerrière la plus importante de son pays. Il n’est pas ravi et il prend un soin méticuleux à le montrer. En somme, c’est un petit con, noceur invétéré, qui préfère la bagatelle aux responsabilités. La seule chose qui compte à ses yeux, c’est Naïs, la jeune femme dont il est amoureux et qu’il s’est promis de ne jamais touchée.


Évidemment, c’est mal barré. Tout un tas d’aventures les attendent tous les deux au fil des 6 tomes que compte la saga. Vous y trouverez de la magie, des antihéros, je déteste les gentils, personne n’est gentil dans mes histoires et le méchant est sexy et charismatique, bref, il faut chercher les failles. L’ambiance se porte sur un 18e siècle environ, avec parfois un côté très Japon. Je suis fan des samouraïs et de mangas, ça a dû m’influencer.



As-tu d'autres projets en tête ? On imagine que oui, puisque nos sources nous ont soufflé que Love Business faisait partie de la saga “La famille Mordret”. Combien de tomes y aura-t-il ?


L’année 2017 est très chargée en projets. Pour la famille Mordret, en effet, Love Business est un préquel, viennent ensuite Sans Cœur et Sans Âme avec Ciaràn Mordret, pour des sorties en revanche chez Hachette Black Moon. Dark Desire concerne Declan Mordret et devrait sortir chez Nisha.


Ensuite, le prochain bébé à voir le jour sera No Love No Fear chez Hachette Black Moon également.


Et j’ai des tas d’autres projets qui ont commencé à naître et prendre forme. Bref, vous ne devriez pas vous ennuyer.



D’après toi, lequel de tes personnages est le plus séduisant et pourquoi ? (Est-ce qu’on peut être plus charismatique, séduisant et mystérieux que Jelan ???)


Haha la question est difficile, tout dépend de la définition que l’on donne à ce terme. Selon chacune, la séduction sera différente.


Si vous trouvez qu’un homme d’allure plus froide et magnétique est le plus séduisant, Ciaràn Mordret de Sans Cœur.


Si vous préférez un feu follet, mêlé au charme et parfois à la cruauté, Yano de No Love No Fear.


Mais si vous préférez la beauté à la fois sauvage et parfaite, une répartie digne de ce nom, un homme qui pour une fois n’est ni un bad boy ni un directeur, un homme plein de mystères, alors oui, sans nul doute, c’est Jelan Leri qu’il faut choisir.


La lecture et toi…


Ton écrivain préféré en romance international et ton écrivain préféré de romance made in France ?


En international, mon cœur balance entre deux : Samantha Young et Katy Evans. Pour le made in France, j’ai eu un gros coup de cœur pour Bad Romance de Céline Mancellon.



Ton écrivain préféré dans un autre registre ? (Nous savons que tu affectionnes les thrillers, romans policiers…)


Mais vous en savez des choses ! ;)

James Ellroy, Maxime Chattam, mon chouchou français, Raymond Chandler, pour les thrillers.

Tolkien, Anne Rice, Robin Hobb, Bret Weeks pour la fantasy, fantastique.



Et si on parlait un peu des auteurs qui t'ont donné envie d’écrire ?


Mon premier livre, on ne rigole pas, MM Kaye, Zanzibar, sur l’histoire d’une fille de bonne famille qui fait naufrage en se rendant sur l’île de Zanzibar. Elle est recueillie par un pirate « faux » négrier, aussi charmant qu’agaçant. Rory Frost a hanté mes nuits pendant des années, encore qu’aujourd’hui, ça lui arrive encore.


Pour la fantasy, le roi des rois, Tolkien m’a donné envie d’écrire, complété par Robin Hobb. Ensuite, Bret Easton Ellis est l’un de mes dieux vivants. Il m’a donné envie d’écrire et il me donne encore envie.


Questions spéciales auteure de romance…


Qu’est-ce qui t'attire en premier chez un homme ?


Ses yeux. S’ils sont coquins et rieurs, je fonds comme une glace au soleil. Si le sourire l’accompagne, c’est encore mieux.



Crois-tu en l’amour-toujours ?


Oui, j’y crois. Mon homme était un coup de foudre, un vrai, et il se poursuit presque dix ans plus tard.



Es-tu plutôt conte de fées ou passion dévorante ?


Oh ! Passion dévorante, beurk les contes de fées !



Songes aux personnages découverts dans tes lectures, et dis-nous - confidence pour confidence - qui serait ton fictional boyfriend?


Puis-je en prendre plusieurs et faire un mélange ? C’est possible ?... Non ? Merde…

Bon, alors… Mal Ericson, je suis sûre de ne jamais m’ennuyer avec lui ni au lit ni dans la vie (mais physiquement je prends Jase de Jeu d’innocence^^)


Et pour finir…


Avec un bon livre, tu es plutôt thé, café ou chocolat ? (Whisky comme Béni ?)


Haha, non, je déteste le whisky, c’est une tare de mon homme.

Café, mon nectar. Ma dose de shoot.


Merci Angel d'avoir pris le temps de répondre à toutes nos questions ! C'était un réel plaisir de découvrir tes réponses. Nous te souhaitons le meilleur pour la suite... en attendant de dévorer les autres tomes de Love Business dès leurs sorties et tes autres histoires, bien évidemment ! Tu as su capter nos cœurs de dévoreuses de romance !

Oh ! Bon sang, je suis touchée, merci les filles <3




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