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Ugly Love - Colleen Hoover


Titre : Ugly Love Auteur : Colleen Hoover Genre : Young Adult Sortie Française : 29 Octobre 2015 Editeur : Hugo Roman Prix : 12.99 € (kindle) / 17 € (broché)

- Résumé –

Quand Tate Collins rencontre Miles Archer, elle sait que ce n’est pas le coup de foudre. Et pour cause, le beau pilote n’a de temps que pour les aventures sans lendemain. Ils ne peuvent pourtant pas nier leur attraction mutuelle, aussi immédiate que brûlante. Alors pourquoi ne pas se laisser séduire, quand le sexe est si bon ? Pas d’attaches, simplement la passion… Leur arrangement semble parfait, tant que Tate accepte de respecter les deux règles de Miles : Pas de question sur le passé, ne pas espérer de futur. Cependant, ils vont vite comprendre que le coeur ne suit pas d’autres règles que les siennes. L'amour, même quand il n'est pas une évidence, sera-t-il plus fort que leurs promesses ?


- Avis –

Je n’ai pas pu résister à la tentation de lire le très attendu livre de Colleen Hoover. Il fait déjà parler de lui et pour cause : véritable succès aux US, son adaptation cinématographique devrait débarquer courant 2016.

Le début du livre ne nous laisse pas du tout présager de la profondeur de l’histoire. Tate est une fille posée, généreuse et sympathique. Les circonstances de son arrivée à San Francisco sont ordinaires.

Etudiante infirmière, son frère pilote (légèrement surprotecteur) l’accueille en attendant qu’elle se trouve un boulot et un appartement. Dans l’ascenseur, elle se fait mater par un homme séduisant mais marié et sur le palier de l’appartement, un mec complètement torché l’empêche de rentrer. Effectivement, ce n’est pas une arrivée tip top. Apeurée, elle appelle son frère et découvre que le déchet sur son palier n’est autre qu’un très bon ami de son frère. Miles.

Miles, aux yeux bleus magnifiques. Mile, à la voix chaude et sensuelle. Miles, au sourire envoûtant mais bien trop rare. Mais Miles trop distant, Miles agaçant, Miles antipathique. Pourtant, Tate ne peut le nier : il l’attire comme le miel attire les abeilles, comme la lumière attire les papillons… Bientôt il n’y en a plus que pour Miles.

Miles, Miles, Miles. Miles devient son tout. Surtout après avoir échangé avec lui un premier baiser aussi surprenant que déroutant.



Ils sont de toute évidence attirés l’un par l’autre. Alors quand Tate découvre que Miles n’a pas eu de petite amie depuis six ans, qu’il n’a pas couché avec une fille depuis six ans, qu’il n’a pas embrassé une fille depuis six ans, son choc n’aurait pu être plus grand.

Pourtant, il ne prétend pas vouloir d’histoire. Il est clair dès le début.


Du sexe pour du sexe. Pas de sentiments. Et surtout pas d’amour. Deux règles simples à respecter.


Deux règles simples, et pourtant… Leur première fois, aussi belle et passionnée fut-elle, laisse un goût amer à Tate. Du sexe pour du sexe. Et rien d’autre. Alors pourquoi souffre-t-elle quand, une fois les galipettes terminées, il lui demande de claquer la porte quand elle partira ? Elle refuse de le reconnaître et pourtant elle sait que cette histoire finira très mal. Pourtant, pourtant, pourtant. Elle ne réussit pas à ne pas le revoir, ne plus éprouver ce désir, cette envie d’être à ses côtés.

Chaque moment passé à ses côtés est à la fois un bonheur et une souffrance. Il refuse de la regarder quand ils font l’amour et malgré tout, elle lui ment en lui disant que ça ne la blesse pas. Parce qu’il ne doit pas y avoir de sentiments. Parce qu’il ne peut pas l’aimer.



Les points de vue sont alternés entre celui de Tate, au présent, et celui de Miles, six ans plus tôt. On entrevoit ce qui a pu rendre Miles aussi froid, aussi phobique des sentiments et de tout engagement. Et on assiste, à la chute inévitable de Tate dans les tourbillons de l’amour. On devrait le détester, détester la façon dont il lui claque la porte, dont il la repousse encore et encore. Mais ce n’est qu’une carapace et on ne peut pas lui en vouloir parce qu’il a connu la beauté mais surtout toute l’atrocité de l’amour. Qu’il se refuse de ressentir ça une nouvelle fois est compréhensible.

Tate garde néanmoins espoir. L’espoir qu’un jour il s’ouvre à elle et finisse par l’aimer au moins autant qu’elle l’aime. Et notre coeur se brise en même temps que le sien. On aimerait lui dire de fuir, de s’en aller, de le laisser loin derrière elle parce qu’être avec lui ce n’est qu’un aller-simple pour le pays de la douleur. Mais comme elle, on en est incapable. Alors on souffre autant qu’elle souffre. On pleure autant qu’elle pleure. On aime autant qu’elle aime.




C’est une belle histoire d’amour, empreinte de douleur et des drames de la vie. C’est une belle leçon, celle qui vous prouve que l’amour peut faire renaître même ceux qui se croyaient mort.

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