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Beautiful Bastard #1 - Christina Lauren


Titre : Beautiful Bastard Auteurs : Christina Lauren Genre : Romance érotique Sortie française : 2 Mai 2013 Editeur : Hugo Roman Site web : http://christinalaurenbooks.com/

- Résumé -

Brillante, travailleuse, et sur le chemin d’un MBA, Chloe Mills n’a qu’un problème : son patron, Bennett Ryan. Il est exigeant, brusque, inconsidéré – et complètement irrésistible. Un Beau Bâtard (*Beautiful Bastard).

Bennett a quitté la France pour revenir à Chicago et prendre un rôle primordial dans la grosse entreprise familiale. Il n’aurait jamais imaginé que l’assistante qui l’aidait depuis l’étranger était cette magnifique, innocente et provocante créature – créature qu’il a maintenant sous les yeux quotidiennement. En dépit des rumeurs, il n’a jamais été du genre à avoir une affaire sur son lieu de travail. Mais Chloe le tente tant et si bien... qu’il est prêt à briser ses règles si cela signifie l’avoir. Partout dans le bureau.

Alors que leurs appétits pour l’un l’autre augmentent jusqu’au point de non-retour, Bennett et Chloe doivent décider exactement ce qu’ils sont prêts à perdre afin de gagner l’autre.


- Avis –

Oui, je le confesse sans honte, j’ai mis pas mal de temps avant de me lancer dans la lecture de Beautiful Bastard. Je n’avais pas forcément été hyper fan du phénomène Cinquante Nuances de Grey (oui, la déesse intérieure d’Anastasia m’a fortement exaspéré avec ses saltos arrière et ses crises d’hystérie) et j’avoue avoir commencé ce bouquin en me mettant un peu un coup de pied au popotin.

Alors, pour celles et ceux (on ne sait jamais, il y a peut-être des hommes qui aiment ce registre littéraire) Beautiful Bastard est une romance érotique, légère, avec quelques petites pointes d’humour.

Ce que j’ai apprécié dans ce livre, c’est avant tout l’histoire. Pas de prise de tête, pas de complot, pas de manipulation. Non, non, non.

Ici la recette est simple : une employée au caractère bien trempé, un patron imbuvable, de la répartie et le tout saupoudré avec une certaine tension sexuelle. C’est vrai, je suis un public facile pour ce genre d’histoires. J’aime les mauvais garçons, légèrement imbus d’eux même et qui ont l’air de sacré connard au départ mais qui se révèlent être des hommes en mal d’amour.


Et il faut dire que de ce côté-là, Bennett en tient une sacrée couche. C’est un patron exigeant (sûrement trop) et même légèrement psychorigide. Chloe, elle, est une stagiaire impliquée et qui répond toujours à chacun de ses caprices. L’animosité entre eux est plus qu’évidente. Pourtant, la jeune femme doit bien se rendre à l’évidence : Bennett est diaboliquement canon. Il pourrait même être l’homme idéal si seulement il gardait la bouche fermée. Car dès lors qu’il l’ouvre, il ne fait que déverser remarques acerbes sur remarques acerbes. Des remarques auxquelles Chloe n’hésite pas à répondre avec sarcasme. Leurs échanges sont souvent musclés et parfois amusant. La jeune femme fantasme assez souvent sur son ruban adhésif…


Pourtant, j’avoue ne pas avoir réellement senti de tension sexuelle au départ entre eux. L’animosité, oui. Le désir sous-jacent, pas vraiment. Alors quand leur relation professionnelle bascule soudainement dans le beaucoup moins professionnelle, c’était un peu brutal. Pourquoi Bennett qui s’est (semble-t-il) retenu pendant des mois et des mois, craque-t-il si soudainement ?


Et qu’est-ce que c’est que cette manie de lui arracher littéralement sa petite culotte ? Okay, ça peut paraître sexy mais restons un minimum réalistes, moi si un mec essayait de me faire ça (et je ne porte pas du tout des petites culottes de grand-mères avec des élastiques bien larges), il me lacérerait la peau… mais genre jusqu’au sang. Je doute que ce soit hyper agréable quel que soit l’état d’excitation dans lequel on se trouve. D’accord, un rush d’endorphines peut vous anesthésier mais là faut pas pousser Mémé dans les orties.

Les scènes de sexe sont nombreuses (environ une dans chaque chapitre). Bah oui, que voulez-vous dès qu’ils se prennent le chou, ils se sautent dessus ! Il paraît que chez les bonobos c’est comme ça qu’on règle les conflits… Blague à part, ici on ne vous sert pas de sadomasochisme expliqué par une blessure de l’enfance, pas de troubles psychologiques sortis de derrière les fagots, pas de contrat sexuel bizarroïde. Non, seulement deux adultes qui ne peuvent plus se résister, qui succombent, se voilent la face pour finalement comprendre que leur histoire va bien au-delà d’une banale aventure sexuelle.


L’histoire est contée tour à tour du point de vue de Chloe puis de Bennett. L’exercice n’est pas aisé pour les auteurs et peut également être déstabilisant pour le lecteur. Personnellement, j’ai du mal à m’imaginer écrire d’un point de vue masculin… Difficile de penser comme un mec quand on n’en est pas un sans tomber dans le cliché du macho qui ne pense qu’avec son « service trois pièces », ou pire encore créer un personnage masculin complétement gnian-gnian. Mais je trouve que Christina Lauren s’en sortent plutôt bien.

Seul petit bémol pour moi dans cette histoire : le vocabulaire… parfois très cru. Et non, je ne suis pas une Anne-Sophie de la Coquillette, complètement coincée du sloggy®. Et oui, je vous l’accorde « pénis », « vagin » et « testicules » ne sont pas les termes les plus poétiques mais bon lire « bite », « chatte » et « couilles » à tout va… voilà, voilà… à choisir, je préfère encore les termes anatomiques.

Alors si vous n’êtes pas friands de ce genre de vocabulaire ou des scènes de sexe à répétition, je ne peux que vous déconseiller cet ouvrage.

En revanche, si vous êtes à la recherche d’un bouquin sexy avec une petite histoire d’amour à la clef sans prise de tête, Beautiful Bastard est fait pour vous.

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